Namur : schéma d'attractivité commerciale
27.500 m² SUPPLÉMENTAIRES

La Ville de Namur dispose dorénavant d'un schéma d'attractivité commerciale lui permettant d'encadrer le développement commercial sur son territoire. Présentation.

En juin 2016, la Ville de Namur demandait au Service d'étude en géographie économique fondamentale et appliquée (Segefa) de l'Université de Liège de réaliser un schéma d'attractivité commerciale pour un développement raisonné et raisonnable mais ambitieux. Il s'agissait d'analyser la dynamique pour ensuite établir une liste d'options et de recommandations à mettre en œuvre en faveur du développement commercial.

Objectifs à terme ? Renforcer l'attractivité de Namur et de ses nodules commerciaux, maintenir une fonction commerciale forte sur le territoire et plus particulièrement en centre-ville, assurer un développement cohérent et appuyer les décisions communales en matière de nouvelles implantations commerciales.

Le Segefa a formulé des recommandations sur base de deux constats principaux. Le premier concerne les nodules de type traditionnel. On note une diminution de leur vitalité commerciale, une stagnation de la surface et une augmentation de la vacance. Les nouvelles habitudes de consommation et le développement de la concurrence bénéficiant d'une plus grande accessibilité en voiture sont les principales causes.

Le deuxième constat est propre au centre-ville. Il est la première destination d'achat du bassin de consommation (avec une zone de chalandise de 142.000 ménages) et constitue l'un des principaux centres d'agglomération en Wallonie. Cependant, son attractivité se réduit car il est concurrencé à trois échelles : interbassins par Louvain-la-Neuve, Marche-en-Famenne et Libramont, intra-bassin par Fosses-la-Ville et Andenne, et même au niveau intra-communal, le phénomène s'étant aggravé avec la création de plus de 20.000 m² commerciaux en périphérie sur les cinq dernières années.

L'ULiège identifie des zones où il convient de développer prioritairement l'activité commerciale et, a contrario, des zones où l'offre doit être stabilisée.

Nouveaux nodules

La Ville entend augmenter son attractivité commerciale, renforcer son bassin de consommation et attirer une nouvelle clientèle. Pour un renforcement équilibré, elle se fixe un potentiel de développement de 27.500 m² commerciaux à l'horizon 2025 : 18.000 m² au centre-ville avec le complexe du Square Léopold (qui a déjà fait couler beaucoup d'encre), 5.000 m² sur l'ancien site de l'inspection automobile à Belgrade et 4.500 m² à Suarlée.

Si la Ville dit vouloir favoriser, d'une part, une offre complémentaire (à ce qui est proposé au centre-ville) sur Belgrade et, d'autre part, un nodule spécialisé en équipement semi-courant lourd (achats nécessitant la voiture) à Suarlée, l'UCM a déjà fait part de ses inquiétudes. Ces deux pôles ne doivent en aucun cas concurrencer le centre. La Ville garantit qu'avec l'intégration du schéma d'attractivité commerciale dans son schéma de développement, elle disposera de tous les éléments nécessaires pour faire face aux demandes des promoteurs.

Quant aux nodules à soutenir ou à stabiliser, les autorités communales dévoileront bientôt leur plan d'action réalisé en concertation avec les associations de commerçants.

Le commerce namurois en chiffres

2.438 points de vente dont

plus de 900 au centre-ville

22 nodules commerciaux

318.865 m² de surface de vente

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