Optimisation salariale Plus de flexibilité pour les chèques sport et culture
Ce ne sont pas les plus connus des avantages extralégaux que proposent usuellement les employeurs. Pourtant, ils sont plutôt revigorants, ces chèques. Baptisés "chèques sport et culture", ils sont un avantage collectif octroyé aux travailleurs et/ou dirigeants d’entreprise en vue de financer, il y a un indice dans le nom, des activités… sportives ou culturelles. Gros avantage, moyennement le respect d’un certain nombre de conditions, ces chèques sont exonérés de cotisations sociales et d’impôt. En substance, ils permettent de se ressourcer pendant son temps libre, de tonifier le bien-être, de respirer autrement. Où ? Comment ? C’est divers et varié.
Il y a plus de 6.000 activités reprises dans cette manière d’optimiser le package salarial autrement. De l’abonnement "à la salle" en passant par le bowling, l’entrée à la piscine ou la location de kayak. Musées ou parcs à thèmes sont également dans la vaste liste, comme le ticket de festival, l’entrée au théâtre ou les places de cinéma par exemple. Bref, c’est vaste. Et depuis le premier juillet, sa réglementation a été sensiblement adaptée. Elle est désormais tout à fait alignée avec celle adoptée pour les titres-repas ou les éco-chèques, par exemple.
Il y a, également, plus de flexibilité au niveau de la durée de validité desdits "chèques sport et culture". Par exemple, elle est de quinze mois au moment où les chèques sont effectivement chargés, pour la version électronique. Soit la majorité des cas. En outre, le cercle des fédérations sportives a été élargi et n’est plus cantonné aux seuls hockey, boxe, football et golf.
À noter que, et ça, ça ne change pas, le montant de ces chèques ne peut dépasser cent euros par an et par travailleur, ne peut pas remplacer du salaire ou un autre avantage et doit être fixé par une convention individuelle ou collective de travail.
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