Depuis le 9 août, les commerçants ne peuvent plus demander de supplément en cas de paiement par carte bancaire. C'était une exigence européenne.
Il reste possible de refuser les cartes en dessous d'un certain montant. Le coût de la transaction peut en effet "manger" l'essentiel de la marge bénéficiaire, sachant qu'un libraire par exemple gagne sept centimes quand il vend un quotidien.
Pour l'UCM, il est anormal que le prix des transactions électroniques repose sur les seuls commerçants alors que l'État assume les coûts du cash (impression des billets, frappe des pièces, circulation de l'argent...). Encourager la monnaie virtuelle renforce pourtant la sécurité dans les magasins.