L'économie collaborative, liée aux plateformes d'échange numériques, touche de plus en plus de secteurs : transport, finance, tourisme, médias, distribution, voyages... En Région bruxelloise, le chiffre d'affaires de cette nouvelle forme d'économie est estimé à moins de 20 millions d'euros en 2016, mais devrait atteindre les 100 millions en 2020.
Pour l'UCM, le phénomène est irréversible et relève d'un dynamisme entrepreneurial positif. Toute hausse de l'activité est bonne à prendre, à condition de l'encadrer et de la réguler. Il faut garantir la qualité des services et produits et éviter toute concurrence déloyale à l'égard des indépendants et PME déjà actifs, soumis à toutes sortes de charges et d'obligations.
L'UCM a donc proposé aux responsables régionaux, via la Chambre des classes moyennes (CCM), d'instaurer un cadre juridique adapté à l'économie collaborative. Le CDH a repris l'idée et déposé, via son député Hamza Fassi-Fihri, une résolution dans ce sens.
L'idée est d'adopter des critères afin de classer les plateformes et activités dans trois catégories. En cas d'échange rémunéré récurrent, une régulation sectorielle s'imposerait. Dès lors, il serait possible de soutenir à la fois l'économie collaborative occasionnelle, qui relève des circuits courts, et les plateformes qui permettent à des professionnels de développer leur activité. La résolution a été prise en considération juste avant les vacances parlementaires et sera envoyée en commission dès la reprise des travaux.