La Chambre a voté à l'unanimité une résolution Écolo-Groen afin d'indemniser les indépendants dès le début d'une longue incapacité de travail.
Il faut une sérieuse maladie pour avoir raison d'un(e) indépendant(e).
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Pour l'instant, les quatorze premiers jours ne sont pas couverts (période dite de carence). L'UCM et son pendant flamand l'Unizo ont été consultés sur la mise en œuvre de la mesure.
Les deux organisations ont le même point de vue : indemniser un indépendant pour une maladie bénigne n'est pas indispensable. La plupart des professionnels ne laissent pas tomber les clients ou rattrapent aussitôt que possible le travail laissé de côté. Contrôler une absence effective serait compliqué et la mesure se révélerait très chère. Si chaque indépendant déclare trois jours de maladie par an, ce qui est un minimum, le coût dépasse les cent millions d'euros. Il y a d'autres priorités, en particulier relever le montant des pensions.
Ce que souhaitent l'UCM et l'Unizo, c'est une indemnisation à compter du premier jour si l'incapacité de travail dépasse les quatorze jours. Il s'agit alors d'une maladie sérieuse qui a de lourdes conséquences sur les revenus de l'indépendant. L'indemnité (48 euros par jour pour un isolé) se justifie dès la première journée couverte par certificat médical. Le coût de onze millions d'euros peut être supporté sans problème par la sécurité sociale des indépendants (Inasti).