Les employeurs peuvent octroyer un avantage extralégal à leurs salariés sous forme d'éco-chèques, avec un maximum de 250 euros par an. Pratiquement, le brut égale le net. La formule a été inventée par les partenaires sociaux en 2008, sur le modèle des chèques-repas.
Les fournitures scolaires marquées d’un label écologique européen peuvent être payées par éco-chèques.
© Jean-Marc Quinet/Belpress.com
Elle a un intérêt supplémentaire. Les éco-chèques ne peuvent être utilisés que pour payer des produits ou services respectueux de l'environnement. Sachant que 275 millions d'euros ont été versés sous cette forme à 1,8 million de salariés et que 54 % déclarent modifier leur comportement d'achat, la réduction induite des émissions de CO2 est estimée à 230.000 tonnes.
Plus de 80.000 entreprises acceptent les éco-chèques, qui peuvent être échangés contre un millier de produits ou services. Ils sont principalement utilisés pour le bricolage, la rénovation et les appareils électroménagers.
Monizze, partenaire UCM pour la fourniture d'éco-chèques aux employeurs, a dressé la liste des usages possibles dans le cadre scolaire. Côté fournitures (crayons, lattes, classeurs, plumiers, marqueurs mais aussi papier…), un label écologique européen identifie les articles éligibles. Le sont aussi bien entendu les boîtes à tartines et récipients réutilisables pour le goûter et les boissons. En ce qui concerne les vêtements, les chaussures, les cartables ou les livres, les enseignes de seconde main acceptent les éco-chèques. Ils peuvent également payer les abonnements de train.