L'organisme public wallon chargé de l'emploi et de la formation est loin d'être à l'arrêt. Le Forem a reçu 5.425 offres d'embauche à durée déterminée ou indéterminée en janvier. Au 31 du mois, 4.442 postes de travail étaient vacants.
Les chefs de PME sont nombreux à faire appel aux services du Forem et, selon une enquête UCM, le taux de satisfaction est bon et s'améliore au fil des ans.
Les entrepreneurs wallons sont 97 % à savoir qu'ils peuvent passer par le service public (gratuit !) pour embaucher, mais un patron sur deux seulement utilise la filière. Les autres n'en ont pas besoin. Ils engagent des personnes de leur entourage ou via leur cercle de connaissances. Ils font fonctionner le bouche à oreille, passent par les réseaux sociaux ou encore, pour des fonctions particulières et pointues, font appel à des prestataires privés (chasseurs de têtes).
Ceux qui recourent au Forem sont 43 % à se dire satisfaits, contre 17 % de mécontents. C'est un bon score, en nette amélioration. Lors de l'enquête menée début 2017, la balance était à peine positive (33 % contre 31 %).
L'évolution est certainement liée à la refonte des services proposés aux employeurs. Le nombre de conseillers a augmenté ces trois dernières années, de 213 à 265, pour garantir un accompagnement sur mesure. Le Forem peut diffuser simplement une offre d'emploi, mais aussi aider l'entrepreneur à bien définir son attente et décrire la fonction. C'est souvent la base d'un recrutement réussi.