Pour faire face à la crise énergétique, la Ville de Namur met en œuvre un plan global de mesures d'économie. Parmi celles-ci : la solidarité énergétique pour les entreprises, commerces et institutions.
Un nouveau règlement adopté par le conseil communal de novembre dernier est entré en vigueur le 1er décembre. Dorénavant, chaque commerce, institution ou entreprise installé(e) sur le territoire communal namurois doit disposer de portes fermées et non plus de baies ouvertes non-stop.
Les autorités interdisent ainsi de participer volontairement à la déperdition thermique des locaux, en conservant les accès et portes d'entrée ouverts "à tous vents" pour l'accès du public. Cette mesure s'appliquera également en période estivale pour éviter le fonctionnement massif d'appareils d'air conditionné rafraichissant les trottoirs lorsque les établissements maintiennent leurs portes ouvertes.
Il est en outre obligatoire d'éteindre l'éclairage des locaux, enseignes et vitrines à partir de minuit et jusqu'à 06:00 s'ils ne sont pas occupés ou en activité durant cette période. Commerces, bureaux, showrooms, ateliers, enseignes lumineuses de tout type sont donc concernés par cette mesure d'effort collectif de sobriété énergétique.
Consciente que pour certains, la mise aux normes nécessite un temps d'adaptation, la Ville accorde un délai jusqu'au 15 février aux établissements dépourvus de dispositifs de fermeture ou de la faculté technique d'éteindre l'éclairage des locaux, enseignes et vitrines. Passé ce délai, les entreprises qui ne respectent pas ce règlement se verront sanctionnées.
Pour UCM, c'est l'adhésion plus que la sanction qui est génératrice de changement. Et s'il est incontestable qu'économiquement parlant, les indépendants doivent entreprendre toutes les démarches pour permettre à leur activité de demeurer rentable, UCM demande toutefois à la Ville de leur laisser plus de temps pour opérer les changements nécessaires dans leurs bâtiments.