Bon plan S'envoyer en l'air au cœur de Bruxelles

En plein centre de Bruxelles, Fly Lounge vous fait voyager à bord d’un véritable Airbus pour vos teambuildings et autres repas d’affaires.
C’est une curiosité méconnue des habitants bruxellois. Au numéro 65 de la rue du Commerce, à seulement quelques enjambées de la rue Belliard et du Palais royal, se trouve un espace unique. Un lieu qui abrite en son sein un objet qu’on n’attend absolument pas à l’intérieur d’un bâtiment aussi banal. Et pour cause, l’objet dont on parle est un avion. Pas un petit avion de plaisance ou un planeur, mais un véritable Airbus A319 capable d’accueillir 48 passagers en position assise pour un événement qui restera à jamais dans la mémoire de ceux qui y ont participé.
De la Grande-Bretagne à la Belgique
Ce projet audacieux a germé dans l’esprit d’Alain Loiseau. Ancien commandant de bord chez Brussels Airlines, il a dû renoncer à sa carrière d’aviateur après avoir échoué à l’examen médical requis pour poursuivre son métier. Un coup dur qui l’a obligé à se réorienter professionnellement. Pas question cependant de tourner le dos définitivement à l’aviation, tant l’amour pour le secteur est ancré en lui. « J’ai pensé à faire comme certains de mes collègues et travailler dans un simulateur de vol qui tourne 24 heures sur 24. Mais c’est dans le noir et avec des horaires décalés. Sans parler qu’on y croise des pilotes qui peuvent toujours voler. Ce qui rend le ‘deuil’ des véritables vols plus difficile », explique Alain Loiseau. « Cette idée de simulateur me plaisait néanmoins et j’ai très vite pensé à lancer un centre de simulation. C’est un modèle économique qui existait déjà. Il y en avait un à Charleroi d’assez connu et le temps que je démarre, deux autres se sont installés à Bruxelles et Zaventem ».
C’est en visitant un musée de Normandie que son projet se concrétise. Dans ce musée, les visiteurs sont invités à vivre la traversée de la Manche par les paracommandos à bord d’un avion d’époque, lors du débarquement. C’était décidé, Alain allait proposer une expérience similaire ! Mais à Bruxelles, pour y organiser des événements professionnels et privés. Restait à trouver la pièce maîtresse de son projet : l’avion. Alain le dégotera finalement en Grande-Bretagne. Il faudra ensuite le couper en pièce, le ramener à Bruxelles, bloquer la rue du Commerce pour le faire rentrer en pièces détachées dans le bâtiment, avant de le reconstituer pour lui donner une seconde vie. Ça y est, sa reconversion professionnelle était en route !
Piloter un véritable avion
Aujourd’hui, Fly Lounge se positionne comme partenaire idéal pour organiser des teambuildings, des anniversaires ainsi que d’autres événements plus originaux les uns que les autres. L’Airbus a par exemple accueilli à l’occasion de la Saint-Valentin une séance d’initiation à la peinture. Fly Lounge, c’est aussi un lieu unique pour profiter d’un véritable bon repas, bien loin de la nourriture réchauffée à la va-vite des vols Transatlantiques. Mais le gros point fort de l’avion se trouve à l’avant de celui-ci. Alain Loiseau y a reconstitué un véritable cockpit qui se transforme en simulateur de vol. En quelques secondes, vous vous retrouvez à survoler la baie de Guanabara, à Rio de Janeiro, comme si vous étiez un véritable pilote. Et le résultat est bluffant. Les autres passagers, restés dans le fuselage, peuvent suivre votre expérience via des écrans qui rediffusent en direct tout ce qui se passe à l’avant de l’appareil. Une expérience unique qui vaut à elle seule le détour et le prix du billet.
Après les turbulences du Covid, Fly Lounge semble petit à petit trouver son rythme de croisière. Ce qui n’empêche pas Alain Loiseau de voir toujours plus loin pour son petit bijou. « J’aimerais continuer à développer l’aspect restauration, mais j’ai aussi d’autres idées. Comme coopérer avec le secteur du tourisme pour proposer des vols au-dessus de Bruxelles ou des collaborations avec les écoles pour leur présenter tous les métiers liés à l’aviation. On pense toujours aux pilotes, mais il y a le reste du personnel navigant, les hôtes et hôtesses de l’air, les bagagistes, la maintenance, la construction… ». Avant, peut-être, de répliquer son modèle ailleurs en Belgique. « Mon concept peut être facilement répliqué. Si un investisseur craque pour le projet, pourquoi pas ? ».