Le dernier baromètre trimestriel UCM a été réalisé en août auprès de 370 indépendants et chefs d'entreprise de Wallonie et de Bruxelles. Sur base de divers indicateurs, un indice est établi. Il faut qu'il soit supérieur à 100 pour que la conjoncture s'améliore.
Ce n'est pas le cas puisque le baromètre affiche 96,3. C'est cependant 6,6 points de mieux qu'il y a un an et un gain de 3,7 points en un trimestre. Le redressement est donc spectaculaire.
Parmi les indicateurs, l'activité est en nette hausse, mais aussi les perspectives de bénéfices et de rentabilité, même si le niveau de 2019 n'a pas encore été rattrapé. La situation et les perspectives d'emploi ne s'améliorent que lentement. Le recours au chômage temporaire se poursuit dans certains secteurs qui n'ont pas encore redémarré. D'autres voudraient retrouver du personnel, mais en sont empêchés par la pénurie de main-d'œuvre disponible.
De tous les indicateurs, c'est celui du "fonctionnement de l'ensemble de l'économie" qui obtient le score le plus faible, à 90,1. Le traumatisme de la crise sanitaire n'est pas effacé. Cela se reflète dans le top cinq des entraves à la bonne marche des affaires. Les responsables de PME citent dans l'ordre : l'incertitude de l'environnement économique, la situation sanitaire et sécuritaire, la pression fiscale, les charges administratives et l'insuffisance de la demande.
C'est un bouleversement. Avant la pandémie, les patrons évoquaient traditionnellement trois handicaps : le coût du travail, les charges administratives et la pression fiscale. Les préoccupations ont changé. Contrairement à ce que l'on aurait pu attendre, l'accès au crédit reste une difficulté relativement marginale.
Les résultats complets du baromètre sont disponibles sur le blog UCM Voice.
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