Le vendredi de novembre suivant "Thanksgiving" est jour de démarques monstres aux États-Unis. La pratique a traversé l'Atlantique. Les grandes chaînes et gros distributeurs s'efforcent de créer un nouvel événement commercial encore mal défini puisque le Black Friday déborde souvent sur le week-end, voire sur la semaine entière.
Les commerçants indépendants se sentent souvent obligés de suivre le mouvement. Certains en profitent pour ajuster les stocks avant la période cruciale de décembre et des fêtes de fin d'année. D'autres participent symboliquement et un peu à contrecœur. Il est bien beau de multiplier les périodes de rabais, mais il faut aussi pouvoir vendre à prix "normal". Aux consommateurs, il faut rappeler qu'en dehors de périodes de soldes, les ventes à perte sont interdites. Les vraies bonnes affaires sont à réaliser en janvier et juillet !
Les chiffres de Worldline, qui gère les paiements en ligne, reflètent cette situation. Par rapport à un vendredi ordinaire, les transactions électroniques (8,2 millions) ont augmenté le 23 novembre de 65 % pour les ventes en ligne, 10 % dans les magasins physiques. L'effet s'est poursuivi le week-end, mais de manière moins marquée. Par rapport à 2017, l'effet Black Friday est globalement en hausse de 15 %.
