Lors de la pandémie, les entreprises ont pu obtenir le chômage temporaire pour leurs salariés sur simple demande. L'Onem, qui indemnise les chômeurs, a procédé à des contrôles a posteriori. Il relève environ 30.000 infractions (parfois contestées) dans 8.000 entreprises.
Cela peut sembler énorme et les tribunaux du travail vont avoir du boulot ! Mais sachant qu'en avril 2020, pour ce seul mois, 121.706 entreprises ont recouru au chômage corona pour 1.145.571 salariés, on peut au contraire considérer que le chiffre des abus est minime.
Dans la plupart des cas, l'Onem estime que les personnes ont travaillé pendant leur période de chômage. C'est en principe à l'entreprise de rembourser. En cas de défaut, c'est le salarié qui est astreint.