Cotisations socialesÉvolution explicable
Taux de base inchangé : en 2023 l'indépendant doit payer des cotisations sociales égales à 20,5 % de ses revenus. Dans l'attente de connaître ceux de 2023, les cotisations provisoires sont établies sur la base des gains 2020 réévalués (indexés). Cette "réévaluation" liée à l'inflation est un peu plus élevée cette année, mais le montant demeure bien sûr fonction des bonnes ou moins bonnes rentrées d'il y a trois ans. Ces mécanismes sont identiques quelle que soit la caisse d'assurances sociales à laquelle on est affilié. L'objectif de l'indépendant doit rester de payer des cotisations les plus proches possible de ce qui sera dû au moment du calcul définitif (une fois les revenus réels communiqués par le fisc). Comment ajuster ? Si le professionnel constate que ses revenus ont notablement augmenté ou baissé depuis 2020, il peut demander à sa caisse d'assurances sociales une adaptation de ses provisions. Mais il convient d'être prudent et de consulter son comptable avant d'opérer une diminution. Une sous-estimation des revenus donne en effet lieu à des majorations.
Les caisses d'assurances sociales réclament chacune des frais de gestion. Consciente de la dure réalité dans laquelle se trouvent de nombreux indépendants, UCM a décidé de ne pas les augmenter en 2023. En régime définitif, la cotisation trimestrielle d'un indépendant à titre principal est de minimum 875,03 euros et de maximum 5.014,85 euros (frais de gestion UCM inclus) cette année.
Les starters paient quant à eux une provision forfaitaire pendant leurs trois premières années d'activité. Ils peuvent payer davantage selon leurs revenus pour éviter une régularisation douloureuse.
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