Le Son d'EntreprendreJu l’idée - Et dire que tout est parti de Facebook…
Tous les mois, UCM donne la parole à ses membres dans son podcast « Le Son d’Entreprendre ». L’occasion
de découvrir l’histoire inspirante d’un entrepreneur qui a su faire preuve de passion, d’engagement et de persévérance pour développer son projet. En ce mois d’avril, c’est Justine Tillieux, la fondatrice des boutiques Ju l’idée, qui est passée derrière notre micro.
Une véritable leçon de fidélisation de ses clients via les réseaux sociaux. Voilà, en quelques mots, comment on pourrait décrire le parcours de Justine Tillieux, la fondatrice de Ju l’idée. Cette indépendante pleine d’énergie a lancé son projet entrepreneurial en quelques semaines. Pas sur un coup de tête, mais presque. Avec son diplôme d’infographiste en poche, elle décide de créer, en plein Covid, son commerce de cadeaux personnalisés, de prêt-à-porter féminin et d’autres bijoux et accessoires. Un saut vers l’inconnu couronné d’un succès certain dès l’ouverture de sa première boutique, à Andenne.
Encore que le terme « boutique » semble ici un peu trop fort, les premières ventes étant réalisées dans le studio qu’elle partage à l’époque avec son copain ! « C’était très surprenant. J’ai eu énormément de commandes personnalisées dès le début. Le jour de l’inauguration, il y avait un monde fou. Certains se demandaient si j’étais connue car plusieurs clients faisaient la queue avant l’ouverture », se souvient d’ailleurs Justine dans notre podcast.
Une communauté Facebook fidèle
Alors non, Justine Tillieux n’est pas une super star capable de déplacer les foules par centaines. Mais c’est une femme de sa génération. Petit à petit, brique par brique, elle s’est forgé une véritable communauté sur les réseaux sociaux. Un travail minutieux qui demande du temps, de la patience et une certaine persévérance. C’est en fait grâce à Facebook que son business a décollé. Un réseau social « de vieux » que certains jugent dépassé. Mais la plateforme de Meta possède un avantage non négligeable : Justine la connaît par cœur. Elle maîtrise parfaitement ses codes, ce qui n’est pas le cas d’Instagram ou de TikTok. Le choix de Facebook s’est donc très vite avéré payant pour son business.
Aujourd’hui, ce sont plus de 25.000 personnes qui suivent sa marque sur les réseaux sociaux. Après Andenne, une deuxième, puis une troisième boutique ont par ailleurs ouvert leurs portes à Eghezée et Ciney. Avec un succès qui ne s’estompe pas ! Justine, elle, garde la tête sur les épaules.
« La première fois que j’ai
croisé quelqu’un qui portait
un de mes sacs, j’ai ressenti
un peu de gêne. Je me suis
demandé pourquoi elle avait
une de mes créations »
Au fil des mois, elle a appris à prendre une certaine distance avec les réseaux sociaux, histoire de ne pas s’épuiser professionnellement. « Cela fait un an que je me déconnecte davantage. Avant, je vivais Ju l’idée, je dormais Ju l’idée, je mangeais Ju l’idée. À un moment donné, ça étouffe la vie privée. Cela fait par exemple un an que j’ai décidé que, quand je faisais une activité sociale hors du travail, je ne réponds plus aux questions sur Ju l’idée. Lorsque je fais autre chose, j’enlève cette casquette pour redevenir simplement Justine ».
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