Les écochèques permettent d'acheter une large gamme d'articles et de services. La liste a encore été récemment complétée.
Selon l'opérateur Monizze, un quart de ces chèques sont utilisés pour l'éclairage LED et presqu'un autre quart pour l'isolation (double vitrage, isolants). Le solde est consacré à des appareils électriques, l'entretien des chaudières, des systèmes de régulation de chauffage, des capteurs solaires, des vélos… Des achats très courants sont possibles également : gourdes, textiles et papiers recyclés, produits de seconde main, légumes bios…
Réalisée à la demande des trois sociétés émettrices, une étude indépendante indique que 54 % des bénéficiaires d'écochèques se disent plus attentifs à l'environnement dans leurs achats. Très concrètement, dans l'électroménager, la proportion de consommateurs qui choisissent des appareils écologiques (label A ou supérieur) passe de 40 % à 80 % selon que la personne reçoit ou non des écochèques.
Cet avantage extralégal qui permet, à l'instar des chèques-repas, de fidéliser et de récompenser son personnel dans des conditions fiscales et parafiscales avantageuses induit donc des comportements d'achat favorables à l'environnement et… à l'économie du pays puisque ces chèques doivent nécessairement être dépensés en Belgique.
Tout électroniqueEn 2018, 258 millions d'euros en écochèques ont été octroyés par les employeurs à environ 1,6 million de salariés. Si tous les titres-repas sont électroniques, ce qui réduit les charges de gestion de 87 % selon l'Agence pour la simplification administrative (ASA), ce n'est pas le cas des écochèques, qui subsistent encore en papier.
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UCM a développé depuis plusieurs années un partenariat avec Monizze, le seul des trois émetteurs 100 % électronique. Tout est automatisé et le montant octroyé, de 250 euros maximum par an, est crédité sur la carte des chèques-repas.