Camille, la caisse d'allocations familiales d'UCM, s'est penchée sur l'impact de la crise Covid sur le moral des familles, sur la manière dont elles abordent les fêtes et le passage à l'année 2021. Plus de 2.600 parents d'enfants de moins de dix-huit ans ont répondu.
Une large majorité d'entre eux (60 %) estiment que le coronavirus leur a pourri la vie. La forte diminution des contacts sociaux et des possibilités de loisirs arrive en tête des récriminations, mais un sur deux (soit 30 % du total) souffre aussi d'une baisse des revenus. Selon 27 % des répondants, la crise n'a pas affecté leur bien-être. Il reste 13 % qui ont ressenti un impact positif. L'explication principale est le fait d'avoir pu passer davantage de temps en famille.
Globalement, 73 % des parents se sentent fatigués et 62 % stressés en cette fin d'année, contre 10 % seulement qui se disent reposés ou sereins. En ce qui concerne les enfants, 44 % seraient stressés et 33 % fatigués, étant entendu qu'un sur trois est trop petit pour réaliser ce qui se passe.
La crise a eu un impact négatif sur la scolarité des enfants pour 61 % des répondants. Parmi ceux-ci, 44 % déplorent un manque d'accompagnement de la part des enseignants et 17 % n'ont pas accès à un ordinateur connecté.
En ce qui concerne les fêtes de fin d'année, les réponses sont nettes : 78 % respecteront les consignes du gouvernement, 20 % se permettront l'un ou l'autre écart et 2 % seulement ont l'intention de ne pas changer leurs habitudes en matière de réveillons.
Les parents sondés ne sont pas optimistes pour 2021. Ils sont 71 % à penser que l'année sera encore fortement marquée par le Covid, 21 % à croire à un retour à la normale vers le milieu de l'année et 8 % seulement à imaginer que la page sera rapidement tournée. Il est vrai que le sondage a été réalisé avant l'arrivée sur le marché des vaccins scientifiquement validés.