Mi-mars, la commission Affaires sociales de la Chambre a adopté un projet de loi sur le travail estudiantin en Belgique. On y retrouve trois nouvelles mesures qui vont apporter un vent de changement pour les jeunes travailleurs.
Il y a du nouveau sur le front du travail estudiantin en Belgique. La commission Affaires sociales de la Chambre a adopté plusieurs changements qui vont impacter les patrons et les chefs d’entreprise au moment de recruter du personnel encore aux études. Le premier, et non des moindres, est l’augmentation du contingent des heures étudiantes de 475 heures à 650 heures. Une évolution qui va dans le sens de ce que les autorités prônaient depuis plusieurs années. À la suite du Covid, en 2023 et 2024 pour être précis, ce plafond avait été élevé de 475 heures à 600 heures. L’idée était notamment de soutenir le secteur Horeca particulièrement touché par la pandémie. L’Arizona a donc décidé d’aller plus loin en montant ce total à 650 heures. Pour rappel, les employeurs sont invités à consulter tout au long de l’année le site student@work pour vérifier s’il reste dans le contingent de leurs éventuels étudiants des heures disponibles.
Autre mesure particulièrement marquante : la baisse de l’âge nécessaire pour travailler en tant qu’étudiant. Il faudra désormais avoir 15 ans, et plus 16 comme précédemment, pour être jobiste. Notez qu’un patron avait déjà la possibilité d’occuper un étudiant de 15 ans, à condition que ce dernier ne soit pas soumis à l’obligation scolaire à temps plein. Une époque qui devrait être révolue à partir de l’été prochain. Reste un dernier point qui intéressera particulièrement les parents. Le montant maximum qu’un étudiant pourra toucher pour rester à charge de ses parents va passer de 3.420 euros à 6.480 euros. Soit une hausse du simple au double.