Cafés-Conseils d’une saveur toute particulière, le 19 décembre, à Suarlée, pour le dernier rendez-vous de l’année. Baptisée « Inspirations », la journée organisée par UCM a réuni 200 experts-comptables et réussi des associations de prime abord improbables, entre la légèreté des mailles de Noël et la fort peu rieuse facturation électronique, par exemple.
En outre, des ateliers bien-être centrés sur la cohérence cardiaque et la luminothérapie ont eu autant de succès que Mariah Carey et Wham ! réunis durant les fêtes. Le tout forcément magnifié, comme la cannelle vient saupoudrer la mousse de lait du Cappu’, par le savoir-faire UCM, sa convivialité et cette magnifique porte ouverte pour réseauter et partager avec les différents confrères. « C’est l’occasion de voir, en vrai, ceux avec qui on communique tout le temps par écrans interposés, par mails », explique posément Jacques. Lucas, fier représentant de la nouvelle génération et manifestement enjoué, insiste sur la force du format. 
« J’ai notamment suivi une formation sur la thématique de la durabilité. Ce qui m’a marqué, c’est l’évolution actuelle et tout ce que nous pouvons faire sur ce sujet, nous, professionnels du chiffre. Avec toutes les nouvelles directives, une entreprise pourrait être en difficulté. Ça nous met plus de responsabilités et j’avoue, ça m’a un peu choqué. Après, l’avantage, c’est que grâce à ces formations et aux échanges avec nos confrères, on va pouvoir anticiper. Le format Cafés-Conseils me plait énormément. J’ai retrouvé mon responsable, je ne savais même pas qu’il venait… Et j’ai un ami des études qui est là aussi. C’est l’occasion de se retrouver tous ensemble, de discuter des sujets qu’on aborde tous les jours dans notre métier. Le tout dans un cadre professionnel mais pas trop. Ça permet en fin d’année de décompresser. Je me retrouve totalement dans ce cadre et je sens que je vais en faire beaucoup, des Cafés-Conseils…»
Une tonalité laudative qui épouse aussi les propos des orateurs. Randy Francart, spécialiste CBC du vaste champ qu’est la RSE, apprécie l’expérience : « J’aime toujours ce type de journées où on a une même typographie de participants car on a toujours ce que j’appelle des effets ping-pong. Quelqu’un va poser une question ou va témoigner d’une réalité, l’autre personne va dire ‘ah c’est vrai, moi aussi, je connais ça au quotidien’. Ça a un effet multiplicateur qui fait que ça marque plus les esprits et permet d’avoir un meilleur impact. La formule est vraiment bien trouvée. »
L’invitation du jour proposait aussi aux adeptes des mailles chamarrées qui tricotent le sacrosaint pull de Noël d’en proposer leur plus belle version à Suarlée. Du coup, entre Stich, des déclinaisons multiples du Papa et de ses cervidés, Nathalie et Deborah ont dominé haut la main gantée l’initiative, emmitouflée dans un manteau et une chapka d’un rouge éclatant. Elles sont en outre reparties, comme tous les participants, avec des chaussettes fourrées aux couleurs UCM pour accompagner le costume. Pour conclure cette journée dans cette même tonalité exceptionnelle, flûtes et bulles ont une nouvelle fois validé leur association magique avant une bonne heure de rires et d’éclats distillés par la verve de Pierre-Emmanuel, alias PE. Piquant comme il faut, décalé comme il faut aussi, l’humoriste belge connu pour ses chroniques de la riante vie (politique) belge et son amour pour la bière et les influenceurs a balancé de la vanne avec la régularité d’une guirlande lumineuse, n’épargnant personne. Pas même la ronde bonhomie des pontes d’UCM.
En cette année 2025, de nombreuses entreprises auront l’obligation d’établir un rapport extra-financier (ESG) de leur activité. Une contrainte légale issue de la directive européenne CSRD qui a été transposée dans la législation belge en novembre par la commission économie de la chambre des représentants. Pris de court par certains fournisseurs qui leur demandent ce fameux rapport ESG, de nombreux entrepreneurs se retournent en premier lieu vers leur professionnel du chiffre. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude menée conjointement par UCM et CBC Banque sur le sujet. C’est donc tout naturellement que deux conférences lors de cette journée exceptionnelle avaient pour thème « Pourquoi et comment vous et vos clients devriez-vous vous lancer dans la transition durable de vos activités ? (RSE) ».
Elles ont été animées par Régine Mercier, expert-comptable fiscaliste agréée spécialisée en économie sociale et Randy Francart, expert entreprises chez CBC Banque dans l'accompagnement des sociétés dans la transition durable de leur activité. « La transition durable, ça doit être la cerise sur le gâteau. Derrière ça, la pérennité de l’entreprise reste l’élément fondamental. Mais grâce à cette transition, on va apporter de la valeur ajoutée, augmenter ses parts de marché et attirer des profils de qualité », a directement indiqué ce dernier en préambule de sa présentation. Et de donner un exemple concret : celui d’un agriculteur qui a ouvert une boucherie à la ferme. Outre ses produits vendus sur place, de nombreuses pièces de viande étaient écoulées auprès d’un magasin Carrefour du coin. Problème, la chaine Carrefour, via sa maison-mère française et en tant que grande entreprise européenne, est déjà concernée par cette obligation de reporting extra-financier. Par effet de ruissellement, notre petit boucher a donc été invité à fournir diverses informations ESG à son client. Une charge administrative supplémentaire qui l’a presque incité à tout arrêter.Le Son d'EntreprendreJu l’idée - Et dire que tout est parti de Facebook…
Tous les mois, UCM donne la parole à ses membres dans son podcast « Le Son d’Entreprendre ». L’occasion de découvrir l’histoire inspirante d’un entrepreneur qui a su faire preuve de passion, d’engagement et de persévérance pour développer son projet. En ce mois d’avril, c’est Justine Tillieux, la fondatrice des boutiques Ju l’idée, qui est passée derrière notre micro.
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