Dans le cadre de son traditionnel baromètre organisé à l’occasion des soldes, UCM a interrogé ses commerçants bruxellois et wallons sur l’état de leurs stocks, mais également sur un autre sujet plus brûlant au programme des négociateurs de l’Arizona : l’ouverture dominicale. Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette mesure cristallise l’unanimité contre elle, 85 % des sondés s’y opposant.
Pour huit répondants sur dix, la fermeture dominicale a peu d’impact sur le volume de ventes et est même nécessaire pour maintenir un certain équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Autre argument invoqué par les commerçants : les difficultés pour trouver des collaborateurs prêts à travailler ce jour-là ainsi que les coûts qui y sont liés.
Cet état d’esprit des commerçants indépendants wallons et bruxellois rejoint les arguments historiques d’UCM qui continuera donc à porter leur voix et appelle à la concertation pour redéfinir les possibles exceptions autour des ouvertures dominicales, en tenant compte de la réalité du terrain. Le commerçant indépendant est fort d’une expérience, d’une connaissance de son métier, d’un savoir-faire et d’un conseil à la vente propre à sa boutique. Un avantage dont ne disposent ni les grandes chaînes ni les plateformes en ligne.
