La centaine de professionnels qui avaient intenté une action collective en justice contre la société Proximedia ont perdu leur procès. Ils se plaignaient d'avoir été victimes de vente forcée pour la réalisation de sites internet. Un démarcheur était venu dans leur entreprise leur proposer des conditions exceptionnelles en cas de signature immédiate. Le contrat signé à la va-vite engageait le client pour trois ou quatre ans à des versements mensuels de 200 ou 300 euros. Un coût démesuré, mettant parfois l'activité en péril.
Pour la juge du tribunal correctionnel de Bruxelles, certains démarcheurs de Proximedia (et ses sous-marques) ont peut-être présenté le contrat de façon trompeuse, mais la société n'en est pas responsable.