Accord impossible
entre partenaires sociaux

    Le Comité national des pensions a terminé ses travaux. Syndicats et employeurs n'ont pas pu remettre un avis commun.

    Le ministre Daniel Bacquelaine (MR) a repris la main et fera passer la réforme annoncée. Mesure par mesure, un nouveau mode de calcul du montant des pensions se met en place et, en 2025, le basculement se fera vers le modèle scandinave.

    Chaque personne possède un compte où il va accumuler des points, en fonction des années effectivement travaillées, de la rémunération et de la pénibilité de l'emploi. Le statut d'indépendant, de salarié ou de fonctionnaire n'entre plus en ligne de compte. Ainsi, chacun sait à tout moment le montant de pension auquel il a droit en cas de départ à la retraite, puisque la valeur du point est fixée en euros et indexée. Elle peut aussi augmenter en suivant la hausse du salaire moyen.

    L'UCM a participé au travail du Comité et exprimé au ministre Bacquelaine son soutien au projet de réforme. Il simplifie le système, en particulier pour les carrières mixtes. Il permet à chacun d'organiser sa sortie du marché du travail en connaissance de cause, surtout si, comme annoncé, une possibilité de pension à temps partiel est instaurée. Il rétablit l'équité au bénéfice des indépendants, valorise le travail et garantit la soutenabilité financière du système.

    Il reste un point essentiel à régler : définir les métiers pénibles. Et dans la mise en œuvre, il faudra être très attentifs à ce que des différences de traitement ne soient pas réintroduites entre indépendants d'une part, salariés et fonctionnaires de l'autre.

     

    Daniel Bacquelaine était venu à l'UCM le 27 novembre expliquer sa réforme.