La banque CBC a sondé ses clients pour voir comment ils ont traversé la crise sanitaire. Seuls 42 % ont pu continuer à travailler normalement ; 46 % ont dû réduire leur activité et 12 % ont connu un arrêt complet. Selon Cédric Matte, directeur général du marché retail, le redémarrage est meilleur qu'on ne pouvait le craindre : "Nous avons accordé un peu plus de 7.000 reports de crédit. Ils sont arrivés à échéance et les remboursements se passent bien."
Il est vrai que les professionnels ont réagi à la crise puisque un sur quatre a modifié sa façon de travailler. Le recours aux outils digitaux a fortement augmenté, pour la prise de rendez-vous en ligne, la présence sur les réseaux sociaux et l'organisation de conférences virtuelles et de webinaires.
Pour près d'un indépendant et chef de PME sur deux, les formalités administratives, comptables et financières représentent une "charge mentale" gênante. Logiquement, la crise a donné un coup de fouet à la demande de solutions digitales. "Nous avons gagné cinq ans, estime Arnaud Deplae, secrétaire général UCM (partenaire de CBC). C'est vrai pour les services bancaires, mais aussi pour tout l'accompagnement qu'un groupe social comme UCM propose."
Pour ce qui concerne la banque, l'enquête CBC indique que 40 % des professionnels continuent à privilégier le contact physique, en agence. Cela signifie que 60 % sont preneurs d'une offre digitale. Parmi ceux-ci, un quart souhaite même une solution entièrement en ligne. Le contact avec un conseiller peut rester exceptionnel, en cas de gros dossier ou d'une difficulté.
CBC a donc développé à l'intention des indépendants en personne physique une solution entièrement digitale et gratuite, baptisée "Business pure online".