UCM a dressé le bilan de la dernière période de soldes avec les commerçants en Wallonie et à Bruxelles. Cet hiver ne déroge pas à la règle, la première édition 2024 de cette parenthèse de réductions n’a rien d’un cru exceptionnel.
Rendez-vous traditionnel des bonnes affaires au sortir du faste des fêtes, les soldes d’hiver n’ont, en ce début d’année, pas affolé outre mesure les bilans. La chasse aux réductions a bien fonctionné dans les commerces dits "haut de gamme", où la notion "d’achat plaisir" reste une composante essentielle. Elle a par contre peiné à trouver son souffle dans les commerces de "moyenne gamme", où il semble que les clients, contexte oblige, sont restés dans le budget fixé. Pas question d’augmenter le panier moyen, hormis quand "l’achat plaisir" maltraite le raisonnable.
Très vite, les réductions d’entrée (de -30 à -50 %) ont vite fait place à des ristournes plus importantes, levier parfois indispensable pour déclencher l’achat. Les joies météorologiques de l’hiver ont également marqué les soldes mais, succincte, la période neigeuse n’a pas impacté le chiffre d'affaires (CA) dans sa globalité. Les commerçants annoncent d’ailleurs des rentrées identiques, seul un sur cinq confirme un léger mieux.
Une solution parmi d’autres
Globalement, et c’est l’autre composante toujours plus présente, les ventes en ligne sauvent le CA des commerçants qui les pratiquent. Ces ventes digitales ont été la planche de salut, notamment pendant les jours de neige où la fréquentation physique avait, logiquement, fortement diminué.
Cela étant, le conseil à la clientèle reste encore et toujours une expérience que les clients recherchent, avant même l’achat en ligne. Particulièrement sur les achats de saison, comme les vêtements ou les chaussures.
Enfin, les deux périodes de soldes ne sont plus les seules parenthèses de l’année utilisées par les commerçants pour proposer des réductions et doper les ventes. Elles représentent même, désormais, une solution parmi d’autres, comme le "Black Friday" ou les offres conjointes.
