Un chantier public ne tombe jamais bien. À Bouge, il intervient au moment où la reprise post-Covid devait se ressentir dans la trésorerie des entreprises et commerçants. Comment vivent-ils la situation ?
Cela fait plus de trois ans qu'on parle de ces travaux destinés à créer une bande de circulation réservée aux bus. Ils ont commencé début septembre et devraient durer au maximum un an. La circulation sur la chaussée ne se fait qu'en voie descendante. Des déviations et une signalétique inédite ont été mises en place pour indiquer l'accès aux commerces par les parallèles à l'axe principal.
L'association des commerçants est partie intégrante des discussions relatives aux travaux. Elle participe d'ailleurs chaque semaine à la réunion de chantier, de manière à ajuster les décisions à prendre en fonction des besoins des commerçants. C'est ainsi qu'est venue l'idée de signaler chaque commerce et de créer un plan par zone, qui est diffusé en flyer chez tous les commerçants mais aussi sur les réseaux sociaux.
Il est encore difficile de mesurer l'impact réel sur les activités mais ce qui est certain, c'est que la clientèle habituellement de passage évite le secteur. Or, il est toujours possible d'accéder à la chaussée, la circulation est fluide, les commerces sont accessibles et les parkings nombreux : c'est le message que l'association des commerçants, aidée de la Ville de Namur et d'UCM, veut faire passer.
Afin d'évaluer de façon objective la situation des commerçants et de monitorer leurs éventuelles pertes de chiffre d'affaires, UCM leur enverra mensuellement un sondage anonyme. Cela permettra aussi d'adapter les plans d'actions et de communication pour continuer à attirer la clientèle dans la centaine de commerces installés à Bouge. UCM reste en outre disponible pour informer les professionnels sur les mécanismes d'aides disponibles afin de soulager leur trésorerie.
