Crise politiqueen cadeau de bienvenue !

C’est avec sérénité et détermination que j’entame mon mandat de trois ans comme président de l’UCM. Je connais la maison depuis 1999, je connais les indépendants et les chefs de PME, je sais qu’ils ont besoin d’une organisation forte et influente pour les représenter et les accompagner.

Je suis reconnaissant envers toutes les personnes qui ont donné à l’UCM la place importante qu’elle occupe. Merci à mon prédécesseur Philippe Godfroid, mais aussi à vous tous qui nous faites confiance et nous soutenez.

Sans vous, sans chacun et chacune d’entre vous, rien ne serait possible. Je pensais consacrer ce premier éditorial aux personnes qui entreprennent, qui prennent des risques et qui travaillent dur pour créer leur emploi et celui des autres, pour apporter à la société les richesses nécessaires au bienêtre de tous. Les chefs d’entreprise doivent être soutenus par les pouvoirs publics, respectés par les administrations.

Le grand public doit comprendre la difficulté de leur tâche et la nécessité de leur réussite.

Mais l’actualité politique s’impose. Les gouvernementss régionaux et celui de la Fédérations Wallonie-Bruxelles n’ont plus de majorité.

Appelons les choses par leur nom : nous vivons une crise politique majeure. Et disons tout aussi nettement que pour les entrepreneurs, c’est mauvais ! Les acteurs économiques ont besoin de stabilité, de clarté, de responsables qui les écoutent, corrigent et réforment ce qui doit l’être.

Les 541 jours de vide du pouvoir au fédéral en 2010-2011 ont fait beaucoup de tort. Nous risquons un chaos aussi long jusqu’aux élections de mai 2019 et avec des conséquences dramatiques puisque seul le côté francophone du pays est concerné... Le premier message de l’UCM aux partis démocratiques est donc un appel à la responsabilité. Si personne ne met d’eau dans son vin, si chacun a déjà l’oeil fixé sur les prochains scrutins, la crise va s’éterniser.

Les acteurs économiques ont besoin de stabilité !

Le second message est de rappeler la disponibilité de l’UCM, tant lors de la rédaction des mini-programmes de fin de législature que tout au long de leur mise en oeuvre. Sous ma présidence, notre organisation restera non partisane.

Nous avons un rôle politique parce que nous défendons une vision de société où chacun peut entreprendre et si possible réussir. Mais nous voulons des discussions constructives avec chaque parti et chaque responsable.

Dans le gouvernement fédéral, nous avons des contacts suivis avec Willy Borsus, Daniel Bacquelaine ou Charles Michel.

Dans les gouvernements régionaux sortants, nous avions d’excellentes relations, tant avec Jean-Claude Marcourt que Maxime Prévot ou Didier Gosuin.

C’est ainsi que nous travaillons avec le maximum d’efficacité au bénéfice des indépendants et des PME.