(IO) - À Bruxelles, Charleroi et Anvers, nous accueillons au total 500 jeunes (moyenne d’âge de 27/28 ans) par an dans les formations longues de huit mois. Les formations courtes (d'un à quatre jours) sont suivies par des employés envoyés par l’employeur, soit 1.600 par an. 100 % des jeunes sont des demandeurs d’emploi. L’équilibre fille/garçon varie suivant les formations. Les filles représentent, par exemple, 35 % des formations en codage et cybersécurité. Pour aller encore plus loin, nous ouvrons bientôt une antenne à Laeken et en Gaume. Nous travaillons sur le projet ardennais depuis deux ans. Il sera doté d’un internat pour faciliter la mobilité des jeunes et leur offrir les mêmes chances de réussite, et devrait ouvrir ses portes en janvier 2025. La Gaume est à 40 minutes de Luxembourg où il y a une demande incroyable de talents technologiques.
(PH) - C’est une excellente nouvelle ! Car les métiers technologiques s’imbriquent dans un panel très large de professions. On entend trop souvent des gens s’éloigner de la tech car pas geeks mais l’idée, c’est aussi de mettre le pied à l'étrier via les formations continues. Aujourd'hui, grâce à des environnements comme MolenGeek, on peut proposer des formations digitales ou faire du e-learning dans un tas de domaines. C'est devenu beaucoup plus accessible mais ça n'exclut pas le besoin d'un encadrement bienveillant.
(IO) - J’aimerais rebondir sur l’entrepreneuriat technologique car je pense qu’une des barrières, c’est qu’il faut des sous avant même l’idée. D’où les trois F : friends, family and fools qui sont prêts à mettre un peu d'argent pour travailler sur l’idée… et aller présenter le projet à Pierre.
(PH) - Et si je suis dans un pays qui n’est pas le mien, sans argent, que je n’ai pas de réseau, les trois F, ça ne fonctionne pas ! Donc, il faut trouver comment on soutient l'amorçage et la préparation de projet. Quand le projet a décollé, qu'il soit de la diversité ou pas, il y a les fonds.
Valoriser l’échec