UCM | Double événement à la Caisse d'assurances sociales
Cinquante ans et cent mille clients !

Au 1er novembre dernier, 101.647 indépendants étaient clients de la Caisse d'assurances sociales de l'UCM. Un record historique, pour l'année du cinquantième anniversaire.

C'est en 1967 qu'est né le "statut social" des indépendants. Les caisses de pension, d'allocations familiales et d'assurance maladie-invalidité, jusqu'alors séparées, ont fusionné. L'Inasti (Institut national d'assurances sociales pour travailleurs indépendants) a été créé. Il a confié la lourde tâche de récolter les cotisations trimestrielles à des "caisses" privées. L'UCM, qui existait déjà depuis quarante ans, a voulu immédiatement proposer ce service aux indépendants de Wallonie et de Bruxelles.

Il a fallu se battre – déjà ! – contre la mainmise flamande. Le ministre Adhémar d'Alcantara (CVP) ne voulait que des caisses "nationales", toutes à majorité du nord du pays. Mais il a dû céder : la Caisse de l'UCM a vu le jour le 27 décembre 1967, avec 10.500 affiliés.

À partir de 1976, sous la direction de Michel Daoust et Marc Heusschen, elle a sans cesse augmenté son nombre de clients en misant sur deux atouts. Le premier est informatique : un accord avec IBM a permis à la Caisse UCM de développer un service de pointe via les cartes perforées. Ce temps d'avance technologique est toujours de mise aujourd'hui : le 9 janvier sera mise en production une nouvelle application informatique ; la plus performante du marché, reconnaît l'Inasti.

Le second atout est l'ADN du groupe : être au service des entrepreneurs. Gérée en asbl, par des indépendants et pour les indépendants, la Caisse UCM doit bien sûr appliquer les lois et règlements (et cela peut faire grincer des dents), mais elle s'efforce de le faire avec humanité et compréhension. Cela prend du temps et de l'énergie, mais c'est un avantage concurrentiel par rapport aux groupes flamands qui font tourner la machine sans états d'âme pour rémunérer leurs actionnaires.

Dans la durée, cet engagement paie. En 2017, les responsables Jean-Benoît Le Boulengé et Vincent Édart ont pu annoncer que la barre des 100.000 clients était franchie. Sachant qu'on compte environ 230.000 indépendants à titre principal en Wallonie et à Bruxelles, cela pose l'UCM comme acteur incontournable en francophonie, devant les concurrents commerciaux (Partena, Securex, Group S, Acerta, Zenito, SD Worx...).