Jobs étudiants
La saison est lancée

À l'approche des vacances, nombreux sont ceux qui, au sortir des examens, vont profiter des vacances pour travailler. Il y a cinq grandes règles à respecter.

Le soleil qui laisse poindre la chaleur de ses rayons annonce doucement les vacances. Et, pour les étudiants, l'occasion d'achalander le compte en banque au sortir de l'écueil des exa­mens. Un statut avantageux, pour le futur diplô­mé et pour l'employeur d'ailleurs, à condition de respecter les cinq règles d'or.

La première, soit la base: l'étudiant doit avoir au moins quinze ans et terminé ses deux pre­mières années de secondaire. Il doit également fréquenter une école ou suivre une formation en alternance. Logique, du reste, sinon, ce n'est plus un étudiant… Une copie de l'attestation d'inscription dans un établissement d'enseigne­ment est essentielle pour cadrer la chose. Et, surtout, bénéficier du taux réduit de cotisations patronales sociales (5,42 %).

Après, il y a la durée d'occupation, passée comme en 2023, à maximum 600 heures sur l'en­semble de l'année. Tous employeurs confondus, il faut le rappeler. Le compteur student@work permet à l'employeur de vérifier en temps réel le compteur de "son" étudiant. Le solde repris est un solde garanti car il est alimenté par l'ONSS. Troisième grande ligne, le contrat d'occupation de l'étudiant. Doté de certaines mentions obliga­toires, il ne peut en outre excéder douze mois. Au-delà, l'étudiant serait considéré comme un travailleur ordinaire. Plus question, donc, de profiter des avantages du statut et bonjour les cotisations sociales pleines (+/-25 %).

L'importance de la DIMONA

Quatrième point, et non des moindres, la DIMONA. Soit la déclaration immédiate à l'emploi. C'est comme un outil de réservation des heures que l'employeur va attribuer à l'étu­diant, un message électronique permettant à l'employeur d'informer l'ONSS de l'engagement ou de la sortie de service du travailleur au sein de son entreprise. Cette déclaration immédiate doit être remplie au plus tard au moment où le futur diplômé débute ses prestations. En cas de retard, les cotisations sociales pleines et un pré­compte professionnel seront dûs, ce qui annihile évidemment tous les avantages.

À noter que, et c'est la dernière grande ligne, si l'occupation dure plus longtemps que prévu, l'employeur doit modifier "sa réserva­tion d'heures" via une DIMONA de modifica­tion afin de bénéficier du taux de cotisations réduit. Sans quoi, une nouvelle fois, retour du statut classique et bye bye les cotisations de solidarité.

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