Accords sociaux 2019-2020
Négociations serrées en commissions paritaires

Malgré le faux bond de la FGTB, un accord social interprofessionnel 2019-2020 a pu être mis en œuvre. La hausse des salaires a été plafonnée à 1,1 % en deux ans, au-delà de l'inflation. Les représentants des employeurs et des salariés avaient convenu d'aller au-delà pour le salaire minimum, sans surcoût pour les entreprises. Ce dossier n'est pas tranché, en raison du blocage du syndicat socialiste.

En cascade, les commissions paritaires (secteurs) ont elles aussi négocié des accords 2019-2020. Les discussions sont terminées pratiquement partout. La limite de 1,1 % a été respectée, avec le point d'interrogation persistant pour le salaire minimum.

Les régimes de prépension ont été prolongés dans le respect du cadre fixé par le gouvernement, qui a relevé les âges et durci les conditions d'accès à la retraire anticipée.

De nombreux secteurs ont créé ou augmenté une indemnité vélo. Les syndicats ont insisté pour accroître les obligations des entreprises en matière de formation du personnel. Les représentants UCM ont veillé à ce que les TPE de moins de dix personnes, qui ont leur spécificité dans ce domaine, soient dispensées de ces contraintes.

Côté patronal, les représentants ont plaidé pour davantage de flexibilité horaire, avec des avancées comme dans le secteur des professions libérales, où va s'ouvrir une discussion sur les "nouveaux régimes de travail" (possibilité d'adapter les horaires aux besoins).

Les employeurs ont également obtenu dans plusieurs commissions paritaires, dont la très importante CP 200, de pouvoir accorder l'augmentation due aux employés sous forme de prime. Cette astuce technique leur évitera de payer deux fois en 2024, quand les employés de ces secteurs devront, comme les ouvriers, bénéficier d'une assurance groupe.

Enfin, deux revendications lancinantes des syndicats ont été rejetées en bloc par le banc patronal. Il n'y aura aucun élargissement de la présence syndicale dans les PME (délégations syndicales). Même refus d'UCM et Unizo quant à l'octroi d'une "prime syndicale" : pas question de mettre à charge de l'employeur le prix (145 euros par an maximum) de l'affiliation des salariés à un syndicat. Cela se fait dans le secteur public et dans certaines grandes entreprises. Mais pour les PME, c'est "no pasaran" !

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