Les commerçants s'accrochent
Soldes prolongés

Les magasins non alimentaires ont pu rouvrir le 1er décembre. Cette décision a permis d'éviter le pire. Les commerçants sont néanmoins arrivés à la fin de l'année avec des stocks très importants.

La période de soldes, qui devait commencer le samedi 2 janvier, a été reportée au lundi 4 pour éviter le risque d'une affluence difficile à gérer. La crainte était d'autant plus vive que les magasins étaient fermés aux Pays-Bas (jusqu'au 18) et en Allemagne (jusqu'au 31). En France, les quatre semaines de soldes devaient débuter le 20 janvier.

D'affluence, il n'y eut point ! Au contraire, la première semaine de soldes fut bien morose. Les étrangers avaient écouté les appels à la prudence. Les consommateurs belges ne se sont pas précipités, pour plusieurs raisons dont des ristournes déjà nombreuses en décembre. Surtout, il ne peut être question de shopping plaisir quand l'horeca est fermé, qu'il faut faire ses courses seul(e) pendant un temps limité et que, par-dessus le marché, la météo est désagréable. Ajoutons encore que de très nombreux salariés en télétravail restent chez eux, loin des centres-villes.

Le premier samedi de soldes a été meilleur. Les commerçants estimaient la fréquentation semblable à celle d'un samedi "normal" (hors soldes). Certains ont aussi proposé la collection d'hiver à prix cassés via le web et ont pu ainsi booster leurs ventes. La situation s'est donc améliorée, mais reste évidemment très difficile.

Le député Denis Ducarme (MR) a proposé une prolongation des soldes pour deux semaines. Après consultations, la Chambre devait voter cette proposition de loi le 20 janvier. Le résultat du vote n'était pas connu au moment de boucler ce magazine, mais il ne faisait aucun doute. Il y avait unanimité pour poursuivre les soldes jusqu'au 14 février. Bien sûr, certains commerçants ont envie de tourner la page et de mettre le paquet sur la nouvelle collection. La prolongation des soldes n'est qu'une facilité. En l'absence de braderies, la vente à perte restera autorisée pour liquider les invendus.

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